Victor Hugo, Toute la lyre
Printemps
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps !mars, avril au doux sourire.
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis.
Se courbent mollement comme des grandes palmes ;
L'oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d'être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d'un aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d'amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l'ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d'heureux chanter à l'infini.
Victor Hugo, Toute la lyre
A la période de Noël, on aime se remémorer nos noëls d'enfants après avoir entendus ceux de nos grands-parents et les raconter à nos petits-enfants en famille. Et ils sont bien étonnés de savoir que nous n'avions des tonnes de jouets au pied du sapin comme c'est le cas pour eux. Parfois, une orange rajoutée (de même qu'à Saint Nicolas fêté dignement) emballée dans un papier car ce fruit était considéré comme luxueux dans les années 50-60 et dans les foyers modestes.
***
Noël autrefois
Petits et grands, ouvrez le livre
Du vert sapin brodé de givre.
Le livre des Noëls anciens,
Loin des vitrines des magasins.
Quand nos grands-pères étaient enfants,
Les Noëls étaient différents.
Une toupie, rien qu’une orange,
Qui flétrissait sans qu’on la mange.
Et si papi était bien sage,
Quelquefois un livre d’images.
...à tous !
Pigeons ramiers
Fil à fil
Baratiner - Flirter
Fil à la patte ?
Minauder
Et pattes ici et pattes là...
Courtiser - Roucouler
Rourou, rourou...
La poésie a été mise en avant pendant la fermeture de la médiathèque.
Les hautes graminées se font écran, deviner les mots oblige à lire en se tortillant un peu alors la main
écarte et le poème se fait entier.
Une belle idée !