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Hier, à l'occasion de la semaine-bleue, je suis allée à la médiathèque pour la lecture partielle de "Récits pour Camille" Les années de guerre à Moutiers. En 2019, un partenariat entre l'EPHAD de la ville et la médiathèque a permis à une résidente madame Andrée Arbogast de délivrer le récit de son écriture à une bibliothécaire. Cette nonagénaire avait déjà écrit pour ses deux premières petites-filles et un troisième cahier venait de naître pour sa troisième petite-fille, Camille.
Malheureusement, l'arrivée de la Covid ensuite ne permis pas de poursuivre ce partenariat avec les autres résidents.
Mme Arbogast, native de Moutiers, une petite commune du Grand Est à une dizaine de km de la nôtre, avait effectué toute sa carrière professionnelle dans l'Education nationale. Cours complémentaire, en 1950, au collège où je suis moi-même allée et c'est en 1968 qu'elle était devenue principale adjointe dans trois collèges successifs. Elle était retraitée depuis 1983 et sa vie fut partagée entre ses enfants et ses petits-enfants.
Mme Arbogast est décédée le 9 août de cette année 2022 à l'âge de 94 ans.
C'est un hommage qui lui été rendu hier dans la lecture ce de livret édité, qui lui avait été remis en mains propres en juillet 2021 à l'EPHAD par le maire de la ville, et écrit pour sa dernière petite-fille qui n'avait que quelques mois lorsqu'elle le coucha sur le papier. En voici un extrait des premières pages :
Dans ce carnet, je rassemblerai des souvenirs, le témoignage d'une époque pas très lointaine, mais qui te semblera étrange.
Pour Jeanne, ta cousine, j'ai imaginé des histoires d'animaux et des contes de fées.
Pour Juliette, j'ai évoqué mon enfance, une enfance heureuse et insouciante qui s'est terminée en 1939, à la déclaration de la deuxième guerre mondiale. J'avais onze ans.
Pour toi, ma petite Camille, je raconterai les années de guerre.
Rassure-toi, je n'ai connu ni les bombardements, ni les champs de bataille, ni la déportation. Pour l'adolescente que j'étais, ce fut une période pleine de danger, mais pleine d'aventures aussi, que je n'aurais jamais vécues en temps de paix.
Ce sera la deuxième partie de ce carnet. Avant, je te présenterai Moutiers, la cité minière de mon enfance, et je t'apprendrai comment on éduquait les enfants à cette époque-là.
Mes petites histoires ne pourront t'intéresser que lorsque tu seras devenue adolescente.
Tu seras indulgente, ma petite Camille.
Je n'ai rien d'un historien, ni d'un écrivain. je ne suis qu'une vieille mamie qui raconte des histoires à ses arrières petites-filles pour leur faire connaître une époque qui s'estompe dans les brumes du passé.
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Un bon dimanche à tous
18 commentaires -
Bonjour à tous,
Nous revoilà pour le rendez-vous des reflets alors merci d'avance pour vos belles participations.
Voici les miennes
Reflets sur le sol de la gare de l'Est début septembre (photo retouchée)
et reflet sur l'étang au domaine de Moncel, où l'automne s'installe doucement.
Liste des participants (tes)
Bernard - Fier de vivre à Metz - Le blog de Marc
Brigitte1754 - Bienvenue chez Brigitte1754
CathyRose - Au gré de mes balades
Claudine/canelle - Le retour chez canelle
Eva - Eva et ses doudous, ses photos et ses voyages
Jazzy - le bon côté des choses bis
Josy - On ne voit bien qu'avec le coeur
Lylouanne - lylouannecollection
Michèle - les photos de Michèle
Mireille et l'art - Au delà des cimes
Mireille du Sablon - Metz p'tits bonheurs
Tite Lili - Le jardin de mon coeur
Zaza - Zaza-Rambette Le retour
Pour le prochain rendez-vous, retenez la date du 10 novembre
19 commentaires -
Bonjour à tous,
La réponse à l'expression de lundi était : A l'eau de rose (qui contient cinq mots avec le l')
L'eau de rose est le produit d'une distillation de pétales de roses appelé distillat et connue pour ses bienfaits pour la peau. Mais l'expression "à l'eau de rose" a une résonnance plus péjorative en littérature avec des romans relatant une histoire d'amour où les sentiments sont conventionnels et sans surprise destinés à des lectrices féminines. On considère donc ces romans comme mièvres voire insipides et également parce que la couleur rose est associée à la féminité.
L'expression remonte au XVIIIe siècle et on la retrouve chez Voltaire dès 1759 mais elle est également employée dans une pièce de Dumoncel intitulée "L'intérieur des comités révolutionnaires".
Quant à la grande collection dont je faisais allusion dans l'indice, ce n'est autre que la collection H....... destinée à un public féminin. Leurs collections sont plébiscitées et ma foi puisque ça plaît pourquoi pas. Je pense que nous avons toutes lu des romans légers à un moment donné avant de se diriger vers des lectures plus sérieuses.
Le proverbe était facile : Gaieté et bonne humeur rendent la vie meilleure (Les sentences et proverbes latins Ier s. av. J. C.)
Vous n'avez pas trouvé si facile l'expression et pourtant, je pensais qu'avec le mot "distillat", cela vous aiderait quand au second indice, je comprends qu'on ne connaisse pas ou peu cette collection.
Pour lundi prochain, je vous prépare un dix que j'ai déjà trouvé. Merci d'avoir joué et vous souhaite une bonne fin de journée.
13 commentaires -
Bonjour à tous,
Je vous avais promis une expression facile pour aujourd'hui et je pense que celle-ci le sera avec ces deux indices : C'est d'abord un distillat et un genre dans une grande collection romanesque.
Je n'oublie pas de vous donner le nombre de mots qui est de cinq.
Passons au proverbe mélangé avec ces mots :
vie la humeur gaieté rendent bonne et meilleure
Voilà, y'a plus qu'à et vous connaissez maintenant la suite, alors à mardi pour les réponses.
Un bon lundi à tous.
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